Aujourd’hui j’ai envie de vous parler de moi et des raisons pour lesquelles j’aime masser.

Le massage n’a pas toujours été là pour moi et il est même arrivé tardivement dans ma vie puisque j’avais 34 ans. A vrai dire, je n’aurais jamais pensé qu’un jour je masserais.

La Vie, suite à divers événements, m’a emmenée à suivre un stage de 5 jours avec Arnaud Riou. Indéniablement, il y a eu un avant et un après ce stage.

A cette occasion, j’ai vécu une expérience incroyable qui m’a complétement bouleversée. Lors d’une pratique en trio, j’ai eu l’honneur de masser en binôme une femme à qui il manquait une jambe. Les mots me paraissent fades pour exprimer ce que j’ai vécu lors de ce massage. Alors que mes mains touchaient le corps de cette femme, j’avais la sensation qu’il n’y avait plus de frontière entre elle et moi. Je pouvais sentir dans mon corps son émotionnel, sa joie, sa douleur… C’était la 1er fois que je ressentais cela. Lorsque mes mains se sont approchées du membre manquant, je n’y croyais pas mais je pouvais le ressentir, comme s’il était là sous mes mains. Je ressentais la tristesse de cette femme et les larmes coulaient sur mon visage. En réalité, nous pleurions toutes les trois, dans une parfaite symbiose. J’ai ressenti tellement d’amour et de grâce lors de ce moment que quelque chose en moi a su que c’était cela que je voulais faire. Je voulais rencontrer l’autre dans la profondeur, dans l’intime, dans la pureté d’être à être.

Certains participants parlaient de pratique tantrique pour décrire ce que nous venions de vivre. « Si ça c’est du Tantra, alors moi je veux faire du Tantra ! », voilà ce que j’ai dit en quittant ce stage.

C’est ainsi que mon cursus en Tantra et massages tantriques avec Emma Grillet a commencé l’année suivante en parallèle de ma formation à l’école de l’intuition et de la médiumnité.

Les massages que je propose aujourd’hui sont un mélange de massage tantrique, intuitif et énergétique.

J’aimerais vous décrire ce que je ressens quand je masse mais c’est indescriptible. Je vais néanmoins tenter de m’en rapprocher.

Le rythme effréné de nos sociétés, la pression sociale et financière, la course à la productivité et bien d’autres raisons encore nous poussent à toujours et sans cesse agir.

Nous sommes fatigués car nous sommes saturés. Notre cerveau est sur sollicité par des milliards d’informations.

Certains de nos sens sont sur-stimulés : La vue avec les écrans, ordinateur, télévision et surtout smartphone ; L’odorat avec des parfums de synthèse, sur nous, dans nos maisons, partout où l’on va ; L’ouïe avec les bruits incessants des villes, voitures, avions, sonneries, musiques…

Le goût, quant à lui essaye tant bien que mal de se faire une place mais comment peut-il exister lorsque l’on ne consacre que quelques minutes à un repas pris à la va vite en regardant un écran ou en écoutant de la musique ?

Enfin, le toucher est en voit de disparition. Se toucher est devenu tabou. C’est un sens qui n’est pas utile, qui ne sert à rien… une perte de temps et un danger à présent !!

« Arrête d’attendre de l’autre qu’il te reconnaisse mais reconnais-toi toi-même ».
Combien de fois ai-je entendu cette phrase sans jamais la comprendre réellement ni même savoir comment faire pour parvenir à me reconnaitre.
« Me reconnaitre » mais qu’est-ce que cela signifie d’abord ?
Je n’en sais rien ! Alors je reprends mes bonnes vieilles habitudes de juriste et je cherche dans le dictionnaire la définition et même l’étymologie du terme « reconnaitre » qui n’est autre que le mot « connaitre » précédé du préfixe « re ». L’action de reconnaitre suppose donc préalablement de connaitre avant de pouvoir reconnaitre. Jusque-là c’est assez logique !!
Je trouve cette définition du terme « reconnaitre » : « retrouver dans sa mémoire l'idée d'une personne, d'une chose, quand on vient à la revoir ou à l'entendre »
Et « Se reconnaitre » est ainsi défini : « Retrouver son image fidèle, ses traits véritables dans une représentation. »
Pour moi, « se reconnaitre » ce serait retrouver dans sa mémoire corporelle ses traits véritables lorsqu’on vient à les revoir ou à les entendre dans une autre personne.
Les traits véritables sont pour moi les caractéristiques de l’être véritable que nous sommes au-delà de ce que nous osons montrer aux autres, au-delà de nos masques.

ELLE : Miroir, mon beau miroir, dis-moi si je suis la plus …. Belle, intelligente, courageuse, séduisante, aimante, compétente, douce, brillante, éloquente, douée….
MIROIR : NON, assurément tu ne l’es pas !
ELLE : NON !? Après tous les efforts que j’ai faits, toutes ces années d’apprentissages, de rigueur et de discipline, je ne suis toujours pas la meilleure ? A quoi bon vivre si je ne suis pas la meilleure ?
MIROIR : Pourquoi cherches-tu donc tant à être la meilleure alors que tu es UNIQUE ? Pourquoi perds-tu ton énergie et ton temps à te comparer et à devenir quelqu’un d’autre au lieu de vivre et de célébrer qui tu ES ?
ELLE : Mais qui suis-je ? Je ne suis rien si je ne peux me comparer ? Je n’existe que parce que je me distingue des autres. Parce que je brille davantage.
MIROIR : Vraiment ? Quand tu regardes le ciel étoilé, que vois-tu ?

En ce jour de fête des mères je me suis interrogée…Que fêtons nous ?
Et bien me diriez-vous, nous fêtons les mères, les mamans !!!
Mais qu’est-ce qu’une mère, qu’est-ce qu’une maman ?
Une mère, une maman porte son enfant, le met au monde, le nourrit de son sein, lui apporte un amour inconditionnel, de la tendresse, des caresses… Elle accueille la tristesse, la colère, la joie et tous les autres sentiments de son enfant…Une maman rassure, apaise, réconforte…Une mère écoute avec présence et bienveillance…
Est-ce dire qu’une maman doit être entièrement vouée à son enfant ? qu’elle doit se sacrifier pour son enfant comme l’on peut souvent l’entendre ?
Je ne le crois pas !

Je désire... je veux … quelle différence entre ces deux phrases ?
Certains pourraient croire qu’il n’y en a pas et pourtant …
Fermer les yeux, respirez profondément 3 fois et venez vous relier au désir. Je désire ….
Laissez vivre le désir en vous … respirez dans ce désir pour le faire grandir.
Et maintenant portez votre attention sur vos ressentis… sentez comment le désir vient agir dans votre corps.
Peut-être ressentez-vous de la chaleur, du mouvement, l’ouverture de cœur…
Sentez-vous cette puissance ? ce feu intérieur, cette vie en vous ?
Voyez comme tous vos sens s’ouvrent, comme vous êtes réceptif, comme votre énergie circule dans tout votre corps et comme la joie est palpable jusqu’au plus profond de vos cellules.
Sentez comme le désir vous grandit… Comme il vous rend créatif, ingénieux, passionné…

En cette période particulière où nos vies ressemblent étrangement à un roman de science-fiction il est difficile d’y voir clair.
Ce qui est sûr c’est que cette période divise énormément : pro et anti masque, pro et anti confinement, hommes et femmes, jeunes et vieux, fidèles d’une religion et fidèles d’une autre religion, noirs et blancs…
Ces querelles et divisions nous font perdre de vu la belle et grande Fraternité que nous sommes.
Pour ma part, j’en ai assez d’entendre parler de moutons et d’endormis ou d’irresponsables et d’égoïstes !
Chaque clan veut non seulement avoir raison mais qui plus est, essaye de convaincre l’autre clan de ses idées.
Penser librement est un droit absolu !

Je me suis enfin décidée à vous partager un texte dont le processus d'écriture m'a apporté une grande guérison.
Je vous le livre, bien qu'il soit intime, dans l'espoir qu'il puisse vibrer autant pour vous en le lisant qu'il n'a vibré pour moi en l'écrivant.
Me laisser mourir ...à la Vie
En ce jour de printemps, 12ème jour de confinement, je me sens triste … D’une extrême tristesse.
Depuis 3 jours, chaque jour, une de mes deux filles pleure, râle et est agressive.
Au moment de corriger le travail donné par sa maitresse l’ambiance est tendue, crispée … La moindre réflexion peut être fatale.
Je fais de mon mieux… J’essaye, le plus possible, d’être centrée, dans ma verticalité et dans mon cœur. Je m’efforce d’expliquer le plus calmement possible, de poser des questions quand je ne comprends pas, de parler de moi, d’appliquer les bases de la CNV … Mais rien n‘y fait. A mon grand désarroi systématiquement cela finit mal.